La BCV, un leader naturel romand qui assume son rôle

La BCV, un leader naturel romand qui assume son rôle

juin 5, 2024 Non Par Edouard Bolleter

Edouard Bolleter 

Rédacteur en chef 

 e.bolleter@pointdemire.ch

La BCV fait partie des établissements bancaires suisses les plus importants, elle occupe d’ailleurs le troisième rang en termes de capitalisation boursière derrière les géants UBS et Julius Baer. Et les résultats record qu’elle vient de publier ne font que renforcer ce positionnement acquis en plusieurs décennies. Point de Mire a eu l’honneur d’être accueilli par le CEO et maître de croissance de la banque cantonale, Pascal Kiener. Un entretien qui a tenu toutes ses promesses tant le dirigeant réussit à partager ses visions et les clés de la réussite de la société détenue en majeure partie par un état de Vaud qui profite chaque année de forts dividendes.

Mais au-delà de ces vérités chiffrées, un constat s’affiche par le biais des propos de Pascal Kiener. La banque assume et revendique son rôle de meneur dans un paysage bancaire suisse qui vient de subir un de ses pires traumatismes avec la disparition par absorption du mastodonte Credit Suisse. «La BCV joue de manière naturelle le rôle de leader romand dans certains grands projets nationaux, comme Twint, l’open banking ou le projet pilote de monnaie numérique de banque centrale», déclare en effet le CEO vaudois avec force arguments et explications.

«Des évidences qui ne se démentent pas dans une époque où la clientèle recherche très souvent à nouveau la stabilité et la relation de confiance à long terme.»

Selon lui et son expérience, le succès des banques cantonales repose sur leurs stratégies de proximité, leur solidité et leurs produits et services qui correspondent aux besoins de la clientèle. «Nous avons défini une stratégie financière en totale cohérence avec la stratégie d’affaires qui vise une croissance raisonnable», précise encore le directeur. Des évidences qui ne se démentent pas dans une époque où la clientèle recherche très souvent à nouveau la stabilité et la relation de confiance à long terme. Cerise sur le gâteau pour les actionnaires de la BCV, celle-ci a choisi de positionner son action comme un titre de rendement. La banque ne conserve que la part des bénéfices dont elle a besoin pour financer sa croissance et reverse le reste – 80% à 90% – aux actionnaires. Un véritable must.